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Pétrole & Gaz de schiste

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Qu'est-ce que Pétrolia va faire du gaz qui va sortir en même temps que le pétrole?

M.Durand, doc-ing en géologie nous expliquait dans sa conférence que du gaz serait produit dans l'exploitation du pétrole de schiste. Le gaz devra être brûlé à la torchère comme dans ce documentaire (au tout début du vidéo "REPORTAGES - Sur L'Extraction de Pétrole Par Les Multinationales").

Cette technique, le torchage (brûlage à la torchère), crée une très grande source de pollution atmosphérique. De plus cela contribue de façon notoire au réchauffement climatique du globe mais aussi augmente la température locale, l'air devient étouffant. Sur place les plantes sont déshydratées, les sols asséchés et cela fait augmenter les risques de feu de forêts. - Le Méthane (CH4), les BTEX : Le méthane est un hydrocarbure gazeux combustible, c’est notre gaz naturel. C’est aussi un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2 pour le réchauffement climatique. Ce méthane est donc le gaz recherché par les pétroliers. Mais il est aussi parfois gênant pour eux, en effet, dans les champs de production de pétrole, le méthane, systématiquement présent, mais souvent en quantité insuffisante pour être rentable, doit être éliminé. Les pétroliers le brulent donc sur place dans des torchères. D’après les estimations du GGFR de la Banque mondiale (Global Gas Flaring Reduction), 150 milliards de m³ de gaz naturel sont brûlés à la torche ou rejetés dans l’atmosphère chaque année. Ce chiffre équivaut à 25% de la consommation annuelle de gaz des États-Unis ou à 30% de celle de l’Union européenne. L’on estime que le torchage du gaz à l’échelle mondiale rejette dans l’atmosphère à peu près 390 millions de tonnes de CO2 par an soit 1% des émissions mondiales totales. Mais le méthane est aussi un hydrocarbure et même si en lui même il est peu toxique, il est accompagné dans les gisements d’autres matières qui elles le sont (maxi 60% de méthane, reste autres matières). Les proportions changent en fonction de la géologie, de la profondeur de la nature du gisement, mais les matières accompagnant le méthane sont : Dioxyde de carbone, hydrogène, hélium, argon, krypton, néon, xénon, radon, ammoniac, mercure, arsenic, sélénium, uranium. Mais ce gaz est aussi accompagné de composés organiques volatils dont principalement les BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène et Xylènes, le benzène est un solvant inflammable et toxique (même à très faibles doses). Il a été classé cancérogène par l'Union Européenne). Il est de plus très soluble dans l’eau ce qui pose actuellement de gros problèmes aux pétroliers lors du stockage souterrain du gaz dans les aquifères... Et oui, il y a en France 13 sites de stockage de gaz dans des aquifères ! A noter que plus le gisement ou le gaz est prélevé est profond, plus il contient du BTEX. On peut donc à nouveau réaliser que l’exploitation pétrolière et gazière, conventionnelle ou non, produit des matières volatiles et solubles dans l’eau, qui sont éminemment dangereuses, et que l’augmentation de la production sur notre territoire ou ailleurs, augmente la production de ces substances toxiques, nocives, cancérigènes, radioactives, mutagène, perturbatrice endocriniennes, gaz à effet de serre, etc . ! source Non au pétrole au Québec : https://www.facebook.com/pages/Non-au-pétrole-au-Québec/141231845913324

 

 

 

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